Héra.

Fille de Rhéa et de Cronos (elle est l'aînée des enfants dans l’Iliade1 et la troisième chez Hésiode2), elle est dès sa naissance avalée par son père3. Elle est libérée par son frère Zeus en même temps que tous ses frères. [réf. nécessaire].
Après la Titanomachie, Héra devient l'épouse de Zeus4,5. Elle est la mère, par Zeus, d'Arès, d'Hébé et d'Ilithyie6. Elle engendre aussi Héphaïstos, qu'elle conçoit seule pour défier son mari et lui montrer qu'elle pourrait enfanter sans lui7. Homère8 et Cicéron9 font néanmoins d'Héphaïstos le fils de Zeus et d'Héra.
Drachme en argent avec Héra Lakinia.
Les traditions post-hésiodiques attribuent à Zeus et Héra de nombreux autres enfants absents des catalogues « traditionnels ». Quintus de Smyrne, dans ses Posthomériques, leur reconnaît ainsi trois filles supplémentaires : la Charite Pasithée et les déesses guerrières Ényo (les Batailles) et Éris (la Discorde). Le pseudo-Hygin, dans la préface de ses Fables, mentionne également parmi leurs enfants la Liberté. Par ailleurs, les scholies à Théocrite citent le mimographe Sophron, qui dans un écrit intitulé Angélos nomme ainsi une fille méconnue de Zeus et d'Héra, qui est plus ou moins identique à Hécate...